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Conseil Constitutionnel: Liberté de Conscience/Maires pour l'Enfance c. Mariage Homo: LACUNES ?!

Written by ACM
Friday, 18 October 2013

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*Strasbourg/- Pour tout Citoyen eclairé, et, a fortiori, pour quiconque suivrait vraiment, (en en faisant une Analyse Critique sérieuse et approfondie), la Jurisprudence des plus hautes jurisdictions en Droit Public, aussi bien en France, qu'en d'autres pays Européens, voire même à la Cour Européenne des Droits de l'homme, dépuis plus de 30 ans, c'est étonnant de constater combien de Lacunes Juridiques graves comporte la décicion, très controversée, d'un Conseil Constitutionel dont la composition a été notoirement modifiée recemment avec plusieurs Nominations de nouveaux membres par le nouveau Gouvernement en France, absences et/ou resignations d'anciens membres, de tendance politique différente, etc., au point qu'on ne s'attendait à voir de telles Lacunes même pas dans un simple Tribunal Administratif de 1ere instance, perdu en Province !..

Entre autres :

- 1) Grossse CONTRADICTION : "Assurer le bon FONCTIONEMENT D'UN SERVICE Public", que le Gouvernement "Socialiste", repris par le CC, evoque comme seul pretexte pour obliger les Maires à piétiner en public leurs Convictions Réligieuses ou Morales, et leur Liberté de Conscience, ainsi que le Mandat Démocratiquement réçu par le Vote de leurs Electeurs, etc, N'EST PAS DU TOUT la même chose que menacer "un TROUBLE A L' ORDRE public", qui, selon la Constitution, serait la seule excuse envisageable pour eventuellement porter une atteinte légale à la Liberté de Conscience !

- 2) ABSENCE DE MOTIVATIONS pour le REJET massif (avec 1 seul mot !) d'une série des griefs argumentés tirés des VIOLATIONS diverses des plusieurs LIBERTES aussi bien individuelles (Liberté de Conscience, d'Expression, etc), que collectives (p.ex. Pluralisme, Autonomie des Collectivités Locales, etc).

- 3) En plus : OMIS DE STATUER sur le Fond : Curieusement, le CC. n'a même pas examiné le point, probablement le plus crucial, des causes juridiques d' annulation invoquées par les requerants : En effet, il ne dit même pas RIEN, sur le charactère manifestement EXCESSIF et DISPROPORTIONE entre le réfus d'un Maire de porter atteinte à sa Liberté de Conscience morale en public, et la Ménace d'une Peine de PRISON jusqu'r à 3 ANNEES et/ou de Sanctions Financières lourdes, plus d'être démis de ses fonctions, contrairement à la Volonté du Peuple qui les élus..

- 4) Enfin, le REFUS du CC. D'EXAMINER même les INTERVENTIONS écrites presentées à temps par une Dizaine d' AUTRES MAIRES des diverses Régions (Lyon, Bordeaux, Versailes, Paris, Strasbourg, etc), qui sont, eux aussi, Ménacés de Prison, d'être démis de leurs fonctions, etc. dans cette affaire de Mariages entre Homosexuels, malgré le fait que la Loi prévoit cette possibilité pour toute personne qui "a un intérêt" légitime, (dans ce cas : même un bésoin Urgent de protection des Libertés !), ne peut que laisser pantois, tout observateur objectif, surtout du point de vue, entre autres, aussi des Articles 5 et 13 de la CEDH obligeant tous les Etats-membres de guarantir "un Procès Equitable" et "un Remède Efficace" pour toute personne dont les droits humains pourraient être affectés par une mésure étatique.

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Evidemment, comme le Président du Collectif "Maires pour l"Enfance", Franck Meyer, et d'autres plaignants avaient déjà dit aux "EurFora", les Victimes seront maintenant obligés de faire recours à la Cour Européenne des Droits de l'homme, (comme leur plus importat moyen de defense, entre plusieurs autres posibles), qui, s'il respecte toujours vraiment ses propres valeurs et principes généraux dont il a le dévoir de sauvegarder, devrait, normelement, leur donner, sinon en totalité, au moins en partie raison, face à ces brutales sanctions manifestement disproportionées (v. Supra), avec lesquelles on les ménace dépuis cet été.

Entre temps, le Rétard de plusieurs Mois, déjà provoqué par le mécanisme, qui se revelle trop lourde, des jurisdictions adinistratives et du CConst, a, pourtant, obligé plusieurs Maires de courber l'echine, contre leurs Convictions Morales et/ou Réligieuses, et contre le Mandat Démocratiquement voté par la Majorité de leurs Electeurs, pour celebrer personellement plusieurs "Marriages" entre Homosexuels, (on parle déà de plusiuers Centaines par Ville !), sous la Ménace brutale des telles Peines de Prison (sic !), etc., juste pour avoir osé prier p.ex. qu'un Adjoint volontaire, ou un autre membre du Conseil Municipal, auquel ils pourraient donner Délégation, accepte celebrer des "Mariages" entre Homosexuels; à leur place, qui ménacent d'êtte suivis bientôt de l' imposition à des Enfants, surtout des Pauvres (sinon des "Mères Porteuses", fabriqués avec "Procréations Medicallement Assistées", i.e.. par quelques Technocrates, avec "Tests Prenataux", "In Vitro Fertilisations",, etc), de l' obligation de soumettre des Enfants (souvent des personnes Pauvres, Réfugiés, emprisonés, tués etc), à l' Autorité d'Homosexuels même étrangers à leur Famile Naturelle, avec des Risques non negigeables pour eux-mêmes et pour l' Humanité toute entière.

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http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Iz8Lr4h62Ew

Car c'est seulement avec un ou plusieurs recours à la CEDH, (que ces Rétards du CdE et du CC les ont empeché de faire : v. supra), qu'ils auraient pu démander aux EuroJuges d'appliquer d'Urgence et d'emblée leur jurisprudence bien etablie sur la possibilité d'octroyer une sorte de Suris à éxecution par rapport aux Ménaces de provoquer des graves Consequences Irreversibles s'il on mettait une Personne en Prison, et/ou si un ou plusieurs Maires étaient démis de leurs fonctions, etc. Cette possibilité, -consistant en réalité en une démande de la CEDH auprès des autorités nationales accusées de violer les droits humains des telles ou telles persones, de surseoir à leurs sanctions (p.ex. expulsion, emprisonement, etc) qui risquent de provoquer des graves conseuences ireversible, jusqu'à ce que la CEDH puisse examiner serieusement et statuer sur le fond des questions soulevées par les Victimes- est, en effet, inscrite au Reglement interne de la Cour, et a été déjà appliquée plusieurs fois, (p.ex. en cas d'immigrés démandeurs d'asile menacés d'expulsion, dissidents politiques menacés de prison, etc).

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Parallelement, diverses autres demarches juridiques, surtout sur la base de la protectio des Libertés fondamentales et Démocratiques, seraient desormais possibles auprès des diverses instances de l'Union Européenne, du Conseil de l'Europe et de l'ONU, etc.,, selon des sources proches des Maires ménacés de Sanctions si lourdes dépuis le début de l' été déjà, les representants desquels avaient voulu, d'abord, donner une occasion au Conseil Constitutionel de faire preuve de son Objectivité et Independance par rapport au Pouvoir Politique qui nomme la plupart de ses membres, (les seuls membres du CC "de droit", et, donc, indépendants, étant seulement les anciens Présidents de la République - aujourd'hui : Valery Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy - dont, pourtant, persone n'a siégé cette fois pour cette décision controversée, Sarkozy ayant, d'ailleurs, recemment démissioné du CC, par protestation face aux charactère politicien de ses prises de position, comme plusieurs ont déjà denoncé, p.ex. lors du réfus de rembourser même pas 1 centime des 11 Millions € en depenses Electorales du parti de l'opposition actuelle, UMP, lors de la présidentielle de 2012, sans précedent dans l'Histoire de la Ve Répubique).

(../..)

 

***

(Suit le texte integral de ladite décision du CC, prise hier, et publiée aujourd'hui, ainsi que des liens sur les arguments juridiques presentés par le collectif des "Maires pour l'Enfance").

***

(NDLR : "DraftNews", tels qu'ils ont été déjà envoyés aux Abonnés/Donateurs d' "EuroFora" plus tôt. Une version finale, encore plus fidèle aux faits et complète, pourrait être publiée le plus tôt possible).

***

 

 

 

 

Décision n° 2013-353 QPC du 18 octobre 2013

 

"M. Franck M. et autres [Célébration du mariage - Absence de « clause de conscience » de l'officier de l'état civil]

Le Conseil constitutionnel a été saisi le 18 septembre 2013 par le Conseil d'État (décision n° 369834 du 18 septembre 2013), dans les conditions prévues à l'article 61-1 de la Constitution, d'une question prioritaire de constitutionnalité posée par MM. Franck M., Jean-Michel C., Philippe B., Xavier L., Jean-Yves C., Michel V. et Mme Clotilde L., relative à la conformité aux droits et libertés que la Constitution garantit des articles 34-1, 74 et 165 du code civil ainsi que de l'article L. 2122-18 du code général des collectivités territoriales.

LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,

 

 

Vu la Constitution ;

Vu l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 modifiée portant loi organique sur le Conseil constitutionnel ;

Vu le code civil ;

Vu le code général des collectivités territoriales ;

Vu la loi n° 2013-404 du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, ensemble la décision du Conseil constitutionnel n° 2013-669 DC du 17 mai 2013 ;

Vu le règlement du 4 février 2010 sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour les questions prioritaires de constitutionnalité ;

Vu les observations produites par le Premier ministre, enregistrées le 30 septembre 2013 ;

Vu les observations produites pour les requérants par Me Geoffroy de Vries, avocat au barreau de Paris, enregistrées les 30 septembre et 4 octobre 2013 ;

Vu la demande en intervention présentée pour M. Claude J. par Me Santiago Muzio De Place, avocat au barreau de Lyon, enregistrée le 7 octobre 2013, la demande en intervention présentée pour MM. Hubert L. et Yves D. par Me Thomas Rivière, avocat au barreau de Bordeaux, enregistrée le 7 octobre 2013, la demande en intervention présentée pour M. Benoît D. par Me Cyrille Dutheil de la Rochère, avocat au barreau de Versailles, enregistrée le 8 octobre 2013, la demande en intervention présentée pour M. Jean-Pierre M. par Me Bertrand Lionel-Marie, avocat au barreau de Paris, enregistrée le 8 octobre 2013, la demande en intervention présentée pour M. Bernard P. par Me Jean Paillot, avocat au barreau de Strasbourg, enregistrée le 8 octobre 2013 et la demande en intervention présentée par Mme Marie-Claude B. par Me Sylvain Pelletreau, avocat au barreau de Reims, enregistrée le 8 octobre 2013 ;

Vu les pièces produites et jointes au dossier ;

Me de Vries pour les requérants et M. Thierry-Xavier Girardot, désigné par le Premier ministre, ayant été entendus à l'audience publique du 8 octobre 2013 ;

Vu la note en délibéré produite pour les requérants, enregistrée le 8 octobre 2013 ;

Le rapporteur ayant été entendu ;

 

- SUR LES DEMANDES D'INTERVENTION :

1. Considérant qu'en vertu de l'article 6 de la décision du 4 février 2010 modifiée par les décisions des 24 juin 2010 et 21 juin 2011 portant règlement intérieur sur la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel « Lorsqu'une personne justifiant d'un intérêt spécial adresse des observations en intervention relatives à une question prioritaire de constitutionnalité dans un délai de trois semaines suivant la date de sa transmission au Conseil constitutionnel, mentionnée sur son site internet, celui-ci décide que l'ensemble des pièces de la procédure lui est adressé et que ces observations sont transmises aux parties et autorités mentionnées à l'article 1er » ; que les demandes d'intervention susvisées émanent de maires de différentes communes ; que le seul fait qu'ils sont appelés en leur qualité à appliquer les dispositions contestées ne justifie pas que chacun d'eux soit admis à intervenir ;


- SUR LE FOND :

2. Considérant qu'aux termes de l'article 34-1 du code civil : « Les actes de l'état civil sont établis par les officiers de l'état civil. Ces derniers exercent leurs fonctions sous le contrôle du procureur de la République » ;

3. Considérant qu'aux termes de son article 74 : « Le mariage sera célébré, au choix des époux, dans la commune où l'un d'eux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence établie par un mois au moins d'habitation continue à la date de la publication prévue par la loi » ;

4. Considérant qu'aux termes de son article 165 : « Le mariage sera célébré publiquement lors d'une cérémonie républicaine par l'officier de l'état civil de la commune dans laquelle l'un des époux, ou l'un de leurs parents, aura son domicile ou sa résidence à la date de la publication prévue par l'article 63, et, en cas de dispense de publication, à la date de la dispense prévue à l'article 169 ci-après » ;

5. Considérant qu'aux termes de l'article L. 2122-18 du code général des collectivités territoriales : « Le maire est seul chargé de l'administration, mais il peut, sous sa surveillance et sa responsabilité, déléguer par arrêté une partie de ses fonctions à un ou plusieurs de ses adjoints et, en l'absence ou en cas d'empêchement des adjoints ou dès lors que ceux-ci sont tous titulaires d'une délégation à des membres du conseil municipal.


« Le membre du conseil municipal ayant démissionné de la fonction de maire en application des articles L.O. 141 du code électoral, L. 3122-3 ou L. 4133-3 du présent code ne peut recevoir de délégation jusqu'au terme de son mandat de conseiller municipal ou jusqu'à la cessation du mandat ou de la fonction l'ayant placé en situation d'incompatibilité.


« Lorsque le maire a retiré les délégations qu'il avait données à un adjoint, le conseil municipal doit se prononcer sur le maintien de celui-ci dans ses fonctions » ;

6. Considérant que, selon les requérants, l'ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe heurte les convictions personnelles de nombreux maires et adjoints ; qu'en omettant de prévoir une « clause de conscience » permettant aux maires et aux adjoints, officiers de l'état civil, de s'abstenir de célébrer un mariage entre personnes de même sexe, ces dispositions porteraient atteinte tout à la fois à l'article 34 de la Constitution et à la liberté de conscience ; que seraient également méconnus le droit de ne pas être lésé dans son travail ou son emploi en raison de ses opinions ou de ses croyances, le principe de pluralisme des courants d'idées et d'opinions et le principe de la libre administration des collectivités territoriales ;

7. Considérant qu'aux termes de l'article 10 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi » ; que le cinquième alinéa du Préambule de la Constitution de 1946 rappelle : « Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances » ; que la liberté de conscience, qui résulte de ces dispositions, est au nombre des droits et libertés que la Constitution garantit ;

8. Considérant, d'une part, que l'article 165 du code civil prévoit notamment que le mariage est célébré publiquement lors d'une cérémonie républicaine par l'officier de l'état civil de la commune ; qu'en vertu de l'article L. 2122-32 du code général des collectivités territoriales, le maire et les adjoints sont officiers de l'état civil dans la commune ; qu'en cette qualité, ils exercent leurs attributions au nom de l'État ; que, dans le cadre de ces attributions, selon l'article L. 2122-27 dudit code, le maire est chargé de l'exécution des lois et règlements ;

9. Considérant, d'autre part, que le code civil définit les conditions de fond du mariage et les formalités relatives à sa célébration ; qu'en particulier, l'article 75 dispose : « Le jour désigné par les parties, après le délai de publication, l'officier de l'état civil, à la mairie, en présence d'au moins deux témoins, ou de quatre au plus, parents ou non des parties, fera lecture aux futurs époux des articles 212 et 213, du premier alinéa des articles 214 et 215, et de l'article 371-1 du présent code. . .


« L'officier de l'état civil interpellera les futurs époux, et, s'ils sont mineurs, leurs ascendants présents à la célébration et autorisant le mariage, d'avoir à déclarer s'il a été fait un contrat de mariage et, dans le cas de l'affirmative, la date de ce contrat, ainsi que les nom et lieu de résidence du notaire qui l'aura reçu.
« Si les pièces produites par l'un des futurs époux ne concordent point entre elles quant aux prénoms ou quant à l'orthographe des noms, il interpellera celui qu'elles concernent, et s'il est mineur, ses plus proches ascendants présents à la célébration, d'avoir à déclarer que le défaut de concordance résulte d'une omission ou d'une erreur.
« Il recevra de chaque partie, l'une après l'autre, la déclaration qu'elles veulent se prendre pour époux : il prononcera, au nom de la loi, qu'elles sont unies par le mariage, et il en dressera acte sur-le-champ » ;

10. Considérant qu'en ne permettant pas aux officiers de l'état civil de se prévaloir de leur désaccord avec les dispositions de la loi du 17 mai 2013 pour se soustraire à l'accomplissement des attributions qui leur sont confiées par la loi pour la célébration du mariage, le législateur a entendu assurer l'application de la loi relative au mariage et garantir ainsi le bon fonctionnement et la neutralité du service public de l'état civil ; qu'eu égard aux fonctions de l'officier de l'état civil dans la célébration du mariage, il n'a pas porté atteinte à la liberté de conscience ;

11. Considérant que les dispositions contestées, qui ne méconnaissent ni le principe de pluralisme des courants d'idées et d'opinions, ni le principe de la libre administration des collectivités territoriales, ni aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit, doivent être déclarées conformes à la Constitution,

 

D É C I D E :

Article 1er.- Les interventions de MM. Claude J., Hubert L., Yves D., Benoît D., M. Jean-Pierre M., Bernard P. et Mme Marie-Claude B. ne sont pas admises.

Article 2.- Les articles 34-1, 74 et 165 du code civil ainsi que de l'article L. 2122-18 du code général des collectivités territoriales sont conformes à la Constitution.

Article 3.- La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les conditions prévues à l'article 23-11 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 susvisée.


Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 17 octobre 2013, où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mmes Claire BAZY MALAURIE, Nicole BELLOUBET, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Hubert HAENEL et Mme Nicole MAESTRACCI.


Rendu public le 18 octobre 2013.

 

ECLI:FR:CC:2013:2013.353.QPC "

 

-------------------------------------------------------------

 

V. aussi (Arguments des Requerants) :

http://www.lamanifpourtous.fr/images/pdf/Mmoire_recours.pdf

 

http://www.mairespourlenfance.fr/wp-content/uploads/2013/07/Memoire-QPC-circulaire-Valls-version-def.doc

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The official presentation of a "Program" respecting People's choices voted in the June 7, 2009 EU Elections, to be debated in EU Council and EU Parliament during its 1st Session on July in Strasbourg, is the No 1 Priority, according to Democratic principles, for the Franco-German axis, said the main winners at the ballot box, French President Nicolas Sarkozy and German Chancellor Angie Merkel.

They stressed  that the New EU Commission's President must have a "Program" in favor of an EU which "protects" its Citizens, regulates financial markets and aims at a "Political" Europe" : a wording they have used as incompatible with Turkey's controversial EU bid.

They also declared ready for a "political" endorsment of "Mr. Barroso's candidacy" in June's EU Council, considering that an official decision would have to be made after EU Parliament's debates and votes, possibly from next month (July), with the legally necessary final acceptance shortly after Lisbon Treaty's entry into force, hoped for September or October.


- "A Program, and Mr. Barroso" : This resumes, in substance, the anouncements made by Sarkozy and Merkel, on the question of current EU Commission's President, Barroso's declared wish to succeed to himself for a second mandate, to be extended during the following 5 years.

 In their 1st meeting after EU Elections, they observed that "the Franco-German axis counted in European Elections' campaign... But, we both keep a realistic view : We saw the number of those who abstained, and we must absolutely give them an answer. We also see the disilusionment of an important number of Europeans vis a vis Europe, and we are aware of the responsibilities we have".

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 - The "Duty" of the new EU Commission's President, after June 7, 2009 EU Elections' result, "is to act for a Europe which protects the Europeans, to commit himself into working for a better Regulation of Financial transactions, ... and to have a Political will for Europe", underlined Sarkozy.

Therefore, "we have asked M. Barroso... to clarify, to officialy present the intentions he has", he anounced.

- "We want to speak also about the Programme", explained Merkel.

- "It's important that for the next EU Parliament's mandate (2009-2014) we take the right Decisions for Europe.  Obviously on Persons, but mainly Decisions on Issues", she stressed.

- "It's not simply a question of a Person, it's also a question of a Programme". We are "really asking Mr. Barroso to commit himself on a Program, and on Principles, on Values", Sarkozy added.

EU President-in-office, Czech Prime Minister Jan Fischer, accepted the Franco-German stance :

- "Barroso must present his Programme. The Czech Presidency agrees with that", Fischer reportedly said later, after meeting Sarkozy.

But Press reports from Brussels claimed that Barroso had preferred to be officially appointed by EU Council since June, (i.e. next week), "because this was implied by the current Treaty of Nice, according to him", and considered any delay until the possible ratification of the new, Lisbon Treaty on September/October, as "undemocratic".

- "At any case, independently of what Germany and France ask, it's also EU Parliament's wish". "We shall propose Mr Barroso's candidacy... But even in the framework of Nice Treaty, EU Parliament has to be associated in this Decision", the French President observed.

If this is correctly done, then "we support Mr. Barroso's candidature", and "if the (EU) Parliament agrees, we might ratify this decision since July", (i.e. next month), they both said.

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- "France and Germany support Baroso's candidacy, But we want to speak also on the Program. We believe that this Program should be established in close cooperation with EU Parliament, and that's why we have followed an appropriate way", said Merkel.  - If EU Parliament wants, this election can take place on July,  but this must be done in full agreement.

- "We shall support Mr. Barroso's candidacy, without doubt", said Sarkozy. "But we have asked from Mr. Barroso, as I told him yesterday, to put into detail.. his intentions, at the eve of his 2nd mandate, if the situation avails itself.


    France and Germany "don't want to take an Official Legal Decision by writting" during "the next (EU) Council" (on June 18-19), declared Sarkozy.  Because they prefer, at this stage, only "a Political decision" on June, "so that we (EU Council) can work together with EU Parliament", which starts to meet only Next Month, since July in Srasbourg, "leaving a Legal decision by writting for later".

    - "If the Conditions are fuillfiled in EU Parliament, we (EU Council) are ready to give the agreement and make it offficial", said Merkel

    - "But, now we are working in the base of Nice Treaty. If tommorow we want to work in the spirit of Lisbon Treaty, we have to find a proper way", she added.

    - "Of course it's Legally complicated, because we are going to make a Political proposal to the forthcoming Council, for an EU Commission's President, on the basis of Nice Treaty : So, we (EU Council) will not appoint the Commissioners. Only the President.  If EU Parliament agrees, it could endorse this position on July", explained Sarkozy.

    But, on Autumn, "if Ireland ratifies Lisbon Treaty, there will be, at any case, a 2nd Decision, to appoint the Commission's President, this time on the basis of Lisbon treaty, and then, we, the EU Member States, would have to appoint (also) the EU Commissioners", he added.

    As for the precise Timing :  - "Everything is suspended until the Irish vote... Now, we must all make everything possible to help Ireland to say "Yes"" to Lisbon Treaty... The Irish Referendum, ..will take place either on September or on October. It's a Question which depends on the Irish. And,  then, we shall have the Choice of the Candidates for the permanent Institutions of Europe".

    However, "if Ireland says No, we, French and Germans, have to assume our responsibilities, and we'll do so", he concluded.

    But British and Swedish governments were reportedly eager to have a final EU Council decision on Barroso since this month, on June's European Council. While the other EU Member Countries are divided, several of them preferring to wait until EU Parliament pronounces itself, on July, and/or until Lisbon Treaty might be ratified by Ireland at the beginning of the Autumn. Barroso's current mandate ends on November.

    There are also various, contradictory and/or unpredictable reactions inside EU Parliament vis a vis Barroso's wish to continue a 2nd mandate, because many MEPs are openly or secretly opposed, reluctant, or hesitating.

    In the biggest EU Countries, as France and Germany, EU Citizens voted on June 2009 EU Elections for a renovated, non-technocratic but Political Europe which cares for its Citizens, with an Identity, Values and Borders, declared incompatible with Turkey's controversial EU bid, by mainstream, pro-European Governing Parties. Similar choices were also supported in several other small or medium EU Countries.

    On the contrary, whenever, in other Countries, Governing and other mainstream Parties didn't make these choices or eluded them, EU Citizens massively voted for euro-Sceptics whenever they were the only ones to to promise anti-bureacratic change and oppose Turkey's demand to enter into the EU, (f.ex. in the UK, Netherlands, etc).

    It's seems to be an Open Question whether Sarkozy and Merkel's conditions will be really accepted by Barroso, who was appointed on 2004 in a different political context, (with Socialist Prime Ministers in Germany, France, etc), had rejected in the Past the idea of EU becoming "equal to the USA" as "ridiculous", and pushed for Turkey's contoversial EU bid, trying to "soften" or contain the changes desired by the People who voted for Merkel and Sarkozy with another policy vis a vis Turkey on 2005 in Germany and on 2007 in France, as they did all over Europe on 2009.

    In addition to many EPP Governments, it's 3 remaining Socialist Prime Ministers : Gordon Brown in the UK, Zapatero in Spain, and Socrates in Prortugal, who support Barroso, as well as Liberal Swedish Prime Minister Reinfeldt. But their Parties lost the June 2009 EU Elections.

    Questioned whether there was still "Time" for "other" possible "Candidates", Sarkozy and Merkel did not deny, nor made any comment on that, but simply said that "it's not for us to make publicity for any candidates. We anounced our choice ("A Program, and Mr. Barroso"). But we respect any other candidate".

    Among various other names cited are former Belgian Prime Minister Verhofstadt, former UNO's Human Rights Commissioner Mary Robinson of Ireland, Italian former EU Commission's vice-President Monti, etc. Meanwhile, Luxembourg's PM Juncker, (who had been unanimously accepted by EU Council for EU Commission's Presidency on 2004, but refused), announced his intention to resign from "EuroGroup"'s Chair. Thus, he might be available for another Top EU job.

    As "EuroFora"'s "opinion" said (See publication dated 9/6/09) : - "If the current candidates (i.e. Barroso, etc) to the Top EU jobs promise and guarantee to respect People's democratic choices, then, it's OK".

"Otherwise, Europe must find new candidates, really motivated and able to implement these democratic choices of the People."

    Because, "in Democracy, the forthcoming choices for EU's Top Jobs,...should be made according to EU Citizens' Votes in June 7, 2009 European Elections, and main EU Governments' strategic policies".
        

***

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2009 EU Elections were won by Parties against Technocracy and Turkey's controversial EU bid, while the 1999-2004 Majority Abstention trend decelerated. What should be done in 2009-2014 ?

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