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Author Topic: 1 clé en Syrie passe par la Libye: OTAN/Turquie ou UE/Russie=>CS d'ONU? (+Yunes)  (Read 4970 times)
GVK369
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« on: August 02, 2011, 04:31:32 PM »

Les faits indiquent, de plus en plus qu'une clé pour résoudre le problème des tuéries/repression en Syrie par le régime de Bashar Assad passerait par une position consequente des forces Européennes et alliées en ... Libye :

Le seul obstacle qui reste, après le salissement du régime Bashar Assad par l'envoi des Tanks à tuer ou emprisoner de plus en plus des opposants politiques, la seule chose qu empeche encore une Résolution décisive du Conseil de Sécurité de l'ONU, c'est la crainte de la Russie (et de la Chine) d' y voir l'OTAN, traditionellement dominé par les USA, d'y poindre son nez, comme il a fait, en cours de route, en Libye.

Or, la logique initiale du Sommet International du 19 mars à Paris pour "soutenir le Peuple Libyen" était focalisée clairement sur une opération Internationale Aérienne Hi-Tech, (i.e. sans aucune occupation militaire, même pas d'1 cm. du sol du pays : Ce qui était une 1ère au Monde !) avec Mandat de l'ONU, essentiellement dirigée et menée par des Européens (dans leur voisinage géopolitique de la Méditeranée) en accord avec la Ligue Arabe et ouverte à  la participation de certains pays Arabes qui voulaient/pouvaient ainsi que le support d'autres, ouverte à toutes bonnes volontés dans la communauté internationale.

Les USA, Canada, etc. étant naturellement des alliés bien-vénus, mais pas dominants : P.ex. les Européens n'auraient jamais osé penser co-diriger une opération de l'OTAN pour intervenir, éventuellement, en ... Mexique, ou au Panama, etc., i.e. au Continent Américain et au proche voisinage des USA, même si le Golfe du Mexique est une simple extension de l' Océan Atlantique, (contrairement à la Mer Méditerranée, qui est une Mer indépendante et fermée) ...

En plus, la Turquie, dont le Prémier Minister Erdogan venait de récevoir-même le rocambolesque ..."Prix Kadhafi pour les Droits de l'homme" (sic !) fin Novembre 2010 à Tripoli, était notoirement opposée à une action Européenne pour soutenir la Rébellion en Libye contre son bien-aimé colonel Kadhafi, et, ayant resté membre de l'OTAN malgré la fin de l'époque de la "Guerre Froide" d'antan, Ankara setait enclin, manifestement, à ..saboter de l'intérieur toute action éventuelle de l'OTAN en Libye, (ce qui serait trop facile à faire, ayant, entre autres, aussi p.ex. accaparé même le postes importants au Secrétariat Général de l'ONU, comme "Bachsich"/ranson pour arrêter le Blocage avec lequel la Turquie avait notoirement pris Otage tous les Chefs d'Etat/Gouvernement de l'OTAN, au sommet d'avril 2009 pour ses 60 ans)...

C'est-ce qu'il s'est vraiment passé, dit-on, quelques semaines après un début réussi de l' opération internationale declenchée au Sommet de Paris pour soutenir le Peuple Libyen, lorsque, une fois les reins ayant été, (à la grande surprise de plusieurs) récuperés, en cours de route, par l' OTAN, soudain, la progression des rébels s'arrête, les bavures commencent et s'aggravent, y compris une "paresse" suspecte qui rétarde la riposte contre le régime du colonel Kadhafi, allant jusqu' à arreter la progression des rebels autour de la ville stratégique de Brega; ey même  .. frapper et tuer plusieurs rébels, des militants du Peuple Libyen révolté, à l'aide duquel, pourtant, on avait declenché l'opération !

Ironie tragique, mais peut-être révelatrice : Celui qui osa dénoncer, à visage découvert, dévant tous les Médias du Monde, le scandale d'une sorte de sabotage louche venant de quelque part à l'intérieur de l'OTAN, contre la progression des rébels face aux militaires du colonel Kadhafi, c'était le géneral ...YUNES, cad. le personage historique (dépuis les changements des années 1969, donc, avec une légitimité, aux yeux du Peuple Libyen, qui pourrait concurrencer la poussiereuse réputation de Kadhafi lui-même pendant 40 ans), qui se révolta de sute avec les rébels, dès le début, et qui dirigea, jusqu'à maintenant, leurs forces armées contre les militaires de Kadhafi, et qui ... vient d'être assassiné, il y a seulement quelques jours, sans savoir avec certitude qui auraity pu avoir commandité, ou, au moins, provoqué ce meurtre, précedé de diffamations contre la victime, (qui arriva juste quelques jours après une 1ère rencontre du Groupe de Contact pour la Libye en.... Istanbul (Turquie), et seulement "ces derniers jours (pendant lesquels) la Turquie (aurait) commencé à jouer un rôle", dit-on maintenant, au dossier Libyen ....

Tout célà justifie bien, a posteriori, la prémonitoire hesitation, voire réfus initial, du Président Sarkozy, qui avait clairement dit qu'il ne souhaitait pas que l'Otan prenne la direction de l'action internationale en Libye, entre autres, parcequ'elle devrait rester ouverte à l'adhésion possible aussi de divers autres pays à l' avénir, qui n'étaient pas membres de l'OTAN. Plus récemment, il a souligné, d'ailleurs, le fait que les USA, en réalité, ne participent plus avec avions, munitions, soldats, etc. aux efforts deployés, par contre, essentiellement par quelques pays Européens, avec l'aide de certains pays Arabes et autres, au voisinage de l'UE, (même si, entre temps, quelques mois plus tôt, l'insistance de certains autres pays, et notamment de l'Angleterre, vieux souteneur de la démande de la Turquie d'entrer dans l'UE, avaient arraché son accord à l'utilisation controversée de l'OTAN).

=> Aujourd'hui, (et même après le meurtre suspect du général Yunes en Libye : v. en haut), le moment est, peut-être vénu d'assurer, en commencant par le cas important de la Syrie, que, même si le CS de l'ONU donne un "feu vert" à une certaine action internationale quelleconque pour stopper les massacres et l'oppression de civils en Syrie, y faciliter l' "investigation internationale" que démande déjà officiellement le Secretaire Général de l'ONU Ban Ki Moon, et libérer le potentiel des toutes les forces saines du pays qui souhaitent sincerement une vraie démocratisation, à laquelle son peuple aspire, en tout cas, cela ca se fera SANS aucune intervention de l' OTAN !

Cela aurait le mérite d'éviter tout risque (évident) que la Turquie, voisine et limitrophe de la Syrie, n'en profite, éventuellement, (avec Hypocrisie, après avoir longtemps fait tout ce qu'elle pouvait pour dissuader, voire empecher une réaction internationale efficace face au régime manifestement oppressif et tueur de Bashar Assad, ...propagandiste notoire des visions d' Ankara d'entrer dans l'Europe !), pour enhavir militairement et occuper une grande partie de la Syrie, (histoire, p.ex. d'empecher les Européens, en cas de changement vers un régime amical, de se mettre d'accord avec les Syriens pour rouvrir un Pipeline/Gazoduc direct entre l'Irak et la Mediterannée, face au Liban et Chypre, pays membre de l'UE, prêts à transporter, avec des bateaux Européens, de l' Energie directement dans l'UE, etc).

Mais, le plus important serait, bien entendu, d'obtenir, ainsi, l' accord précieux, et indispensable de la Russie pour que le Conseil de Sécurité de l'ONU, enfin, autorise au moins une action vraiment Internationale (p.ex. avec la participation des Russes aussi, s'lls le souhaitent, vu aussi leur proximité et  leurs intérêts en Syrie) afin d'y stopper les massacres et les emprisonements, et guarantir la démocratisation que le peuple Syrien voudra mener librement à bien. Quant à la Chine, (autre membre Permanenty du CS de l'ONU), déjà, l'assurance d'une non-intervention de l'OTAN, en plus d'une non-invasion Turque, (indispensable, surtout en ce moment, vu la grossière exploitation Turque notoire des troubles sanglants provoqués à la région Chinoise des Ungurs, etc), guarantie par un accord, et éventuellement participation de la Russie (v. en haut), devrait, normalement, suffire pour l'assurer, (vu qu'en tout cas, si elle souhaite une partie du gas/petrole d'Irak, elle peut aisement le recevoir du côté Asiatique). 

Par ricochet, d'ailleurs, une telle évolution possible en Syrie, pourait, eventuellement, aussi ..facilliter une résolution plus rapide et efficace du conflit en Libye elle-même, surtout si les reins de l'action internationale étaient à nouveau repris par une Coalition vraiment Internationale, comme celle qui lanca initialement l'action avec le Sommet de Paris, possiblement élargie davantage, avec des gens sincerement motivés et surs de vouloir tourner la page du régime du colonel Kadhafi, (p.ex. Sans .. "Prix Kadhafi", comme le PM Turc Erdogan, membre desuet de l'OTAN d'une "Guerre Froide" dépuis longtemps depassée)..

En tout cas, l' affaire de la Syrie, manifestement dévenue tragique et urgente, ainsi qu'emblématique et très probablement décisive pour avoir l'espoir de poursuivre et compléter une réalisation des aspirations Populaires pour Démocratisation et développement dans plusieurs pays-tiers de la Méditerranée, au voisinage direct et historique de l'Europe, indique clairement aussi que l'UE doit vraiment commencer de penser sérieusement et agir autrement, désormais, (surtout avec Indépendance, pour être efficace), au moins dans son voisinage direct, sinon dans le Monde.
« Last Edit: August 02, 2011, 04:33:21 PM by GVK369 » Logged
Geopol
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« Reply #1 on: August 04, 2011, 12:46:50 AM »

It starts working, almost as you said
 (even if it's obviously still not enough, in real practice) :


UN gives 7 Days for Syria to Stop + Punish Deadly Violence, open Free Humanitarian Access + Investigation


In particular :


Quote
“The Security Council condemns the widespread Violations of human rights and the use of Force against civilians by the Syrian Authorities". In this regard, it "expresses its Grave Concern at the Deteriorating situation in Syria, and ..profound regret at the Death of Many Hundreds of People".


It also "calls for an immediate end to all violence". "Syrian Authorities (must) fully respect human rights and ..comply with their obligations under applicable international law", while, "those responsible for the violence should be held Accountable.


“The Security Council ...regrets the Lack of progress" in reforms "and calls upon the Syrian Government to implement its commitments" It "stresses that "the only solution to the current crisis .. is through an inclusive and Syrian-led political process, ..effectively addressing the legitimate aspirations and concerns of the Population, which will allow the full exercise of fundamental freedoms .., including that of expression and peaceful assembly"


+ Moreover, “the Security Council calls on the Syrian authorities ....to allow expeditious and unhindered Access for international humanitarian agencies and workers, and cooperate fully with the Office of the High Commissioner for Human Rights", as well as "to alleviate the humanitarian situation in crisis areas by ceasing the use of force against affected towns".


For that purpose, it "requests (UNO's) Secretary-General to update the Security Council on the situation in Syria within 7 days", (i.e. before August 10).
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UNO's High Commissioner for Human Rights, Ms Pilay, has repeatedly "urge(d) the (Syrian) Government to allow (a UN) Fact-Finding Mission into the country to assess the situation first-hand".


 “It is high Time that we work towards Accountability for Perpetrators of human rights Violations in Syria in recent months,” said Ms. Pillay. “There is a need for an international, transparent, independent and prompt Investigation into the violence, the Killings, the excessive use of force, the arbitrary Arrests, ill-treatment and Torture that the People of Syria have been subjected to,” she added.

The move came after fresh &"reports that at least 145 People have been Killed in demonstrations in Syria during the past 4 Days and called for an end to the bloodshed, warning the country’s authorities that the world is bearing witness to the brutality against civilians.

 “The Government has been trying to keep the world blind about the alarming situation in the country by refusing access to foreign journalists, independent human rights groups and to the fact-finding mission mandated by the Human Rights Council,” said Navi Pillay, the UN High Commissioner for Human Rights.

 “But they are not succeeding. The world is watching and the international community is gravely concerned. I stand in solidarity with peaceful protesters who are demanding that the persistent violation of their human rights ends now. I also stand in solidarity with the families of all the victims who have lost their lives since the crackdown began, and condemn in the strongest terms the reprehensible violence this Government is using against its own people.”

 A spokesperson for Secretary-General Ban Ki-moon, meanwhile, told reporters at UN Headquarters that the UN chief believed that the violence in Syria was “totally unacceptable” and felt that President Bashar al-Assad had “Lost all sense of Humanity.”

(../..)

 Since mid-March, Syria has been rocked by deadly civil unrest, driven by calls for greater civil liberties. The strife followed similar protests that toppled entrenched regimes in Tunisia and Egypt. " 
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Ivan
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« Reply #2 on: August 06, 2011, 02:39:36 AM »

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Russia warns Syrian leader he may face 'sad fate'

By VLADIMIR ISACHENKOV - Associated Press |


MOSCOW (AP) — Russian President Dmitry Medvedev said Thursday he has warned Syria's leader that he will face a "sad fate" if he fails to introduce reforms in his country and open a peaceful dialogue with the opposition.

In remarks carried by Russian news agencies, Medvedev said he has delivered this message to Syrian President Bashar Assad.

An offensive by Syrian forces against anti-government dissent in the city of Hama, backed by tanks and snipers, has killed scores of people since Sunday.

"Regrettably, large numbers of people are dying there. That causes us grave concern," Medvedev was quoted as saying.

"That's why both on a personal level and in the letters I sent to him (Assad) I have emphasized that it's necessary to urgently conduct reforms, negotiate with the opposition, restore civil peace, and create a modern state."

"If he fails to do that, he will face a sad fate. And in the end we will also have to make some decisions. We are watching how the situation is developing. It's changing, and our approach is changing as well."

Medvedev and Russia's most powerful politician, Prime Minister Vladimir Putin, have long urged Assad to find a compromise with the opposition. In June, Putin warned Assad against using "political instruments of 40 years ago." But at the same time, Moscow had warned the West against interfering with Syrian affairs and objected to a U.N. resolution.

U.S. and European members of the U.N. Security Council had been pressing for months for a legally binding resolution that would strongly condemn Syria.

In the U.S., the Obama administration moved to further isolate Assad and his inner circle for their brutal crackdown on anti-government protesters by imposing sanctions on a prominent pro-regime businessman and his firm.

Thursday's sanctions against Assad family confidante Muhammad Hamsho and his firm, Hamsho International Group, freeze any assets they may have in U.S. jurisdictions and bar Americans from doing business with them. Hamsho's holding company has about 20 subsidiaries ranging from construction, civil engineering, telecommunications and hotels to carpet sales, horse trading and ice cream production.

Russia — which has had close political ties with Syria since Soviet times and provided it with weapons — had urged Assad to find a compromise with the opposition but warned that the West shouldn't interfere in Syrian affairs with such a resolution.

But on Wednesday, after Russia and other countries dropped their long-standing opposition, the U.N. Security Council finally responded to the escalating violence in Syria by condemning Assad's forces for attacking civilians and committing human rights violations.

The presidential statement adopted by the council, which is weaker than a legally binding resolution, urges Syrian authorities to immediately end all violence and launch an inclusive political process that will allow the Syrian people to fully exercise "fundamental freedoms ... including that of expression and peaceful assembly."

Germany's Foreign Minister Guido Westerwelle on Thursday called for a special U.N. envoy on Syria to be named and immediately dispatched "to bring the clear message of the international community to Damascus."

Amnesty International criticized the U.N. Security Council for not being tougher.

Jose Luis Diaz, the human rights group's U.N. representative, called the council statement "completely inadequate," saying members should have adopted a legally binding resolution imposing an arms embargo on Syria, freezing Assad's assets and referring the crackdown against protesters to the International Criminal Court.

Diaz also criticized the council for failing to support a U.N. Human Rights Council fact-finding mission to Syria to investigate the violence. Syrian authorities have refused to allow the U.N. delegation into the country.

In a lonely show of support for Damascus, Cuba's Foreign Ministry on Thursday accused the West of pressuring the U.N. into adopting decisions against the Syrian government.

"Cuba reiterates its confidence in the ability of the Syrian people and government to resolve their internal problems with no foreign interference," the statement said.
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