Bruxelles/Londres: Soros demande toujours plus pour la Turquie...

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Bruxelles/Londres/ICT : Soros demande toujours plus pour la Turquie...

Un groupe d'ex-politiciens organisé par le millionaire americain "socialiste" Soros (basé à Londres) vient de repéter à Bruxelles sa démande pour que l' UE donne encore plus à la Turquie.

Si Ankara n'a pas fait aucun progres, recemment, et a même regressé souvent, face aux graves violations des droits de l'homme notoirement commises là-bas, ce ne serait pas sa faute, mais celui de l' Europe, pretendent-ils !

Ommettant de mentioner le fait que l' UE continue, malgré tout, à verser des sommes astronomiques (plusieurs centaines de millions d' euros par an, presque 1 milliard !) dépuis 2000 à cette-même administration turque qu'on accuse souvent pour corruption et exactions, (même en cette période de crise économique et financière, pendant laquelle plusieurs entreprises européennes ne trouvent pas des subventions ni crédits favorables), ce lobby-"think tank" soutient que l' UE ne fait pas assez pour amadouer la Turquie.

Enfin, allant manifestement à contre-courant du nouveau verdict populaire lors des récentes elections européennes de juin 2009, qui a notoirement plébiscité les partis (gouvernementaux ou à l'opposition) contraires à la démande de la Turquie d'entrer dans l' UE, le papier demandé par Soros a été presenté par quelques ex-politiciens en retraite, qui étaient responsables au passé, surtout lors de l'époque qui avait abouti à imposer une canditature turque controversée, ménant l' Europe à l' impasse d' abstentions majoritaires grandissantes aux elections européennes dépuis 1999-2004, aux 3 "Non" aux referenda pour les institutions européennes, aux sondages notoirement négatifs et à une dangereuse desaffection des citoyens européens.

En plus, l' ex-politicien socialiste français Rocard, à cette occasion, avoue son opposition à toute consultation du peuple concernant la démande controversée de la Turquie, soutenant, pratiquement ainsi, qu'il faudrait totalement exclure les ciitoyens européens, sans ténir, donc, compte, de leurs votes démocratiques, ni aux elections nationales (pex. en France en 2007), ni aux elections européennes (pex. en 6/2009), ni même avec un referendum, (contrairement aux décisions prises pas seulement par le président français actuel Nicolas Sarkozy, mais même par son prédecesseur, Jacques Chirac)...

Un enjeu pratique actuelle semble être l' évidente souhait d'un lobby anglo-américain de contrôler les transports d' energie vers l' Europe, en lui imposant, à tout prix, quelques vieux projets d' oléodux/gazoducs, trop longs, trop chers et trop dangéreux, inutilement zig-zaguant par la Turquie, au détriment de la Russie, de l' Algerie, de la Syrie, de la route Mer noire - Danube - Rhin, du Canal de Suez, de la Méditerranée, et d'autres routes beacoup plus directs, sures, et moins chers vers l' UE...