Personnes "disparues" : de la Turquie, au Méxique/Etats (v. film/livre "Brume Electrique"), et même au coeur de l'UE ?
> Il ne faut pas banaliser la responsabilité de certains Etats systematiquement condamnés par la CEDH, (comme la Turquie) !Il est, certes, intéressant qu' Eurofora a remarqué le lien entre les activités de la Cour européenne des droits de l'homme et du Conseil de l'Europe dans son ensemble contre les "disparitions forcées" de personnes pour lesquelles certains gouvernements de quelques pays (comme la Turquie, etc) ont été déjà condamnés plusieurs fois, et ... le film "dans la brume électrique" de Bertrand Tavernier (Festival de Berlin 2009 - scenario de l'auteur américain Burke), qui montre l'actualité du drame des personnes "disparues" même aujourd'hui, en période de paix, même en pays développés comme les Etats Unis, près des frontières avec le Mexique (où il y en a plusieurs cas réels).
V.:
http://www.eurofora.net/newsflashes/news/hammarbergmissing.html Ceci semble vrai même en France, où, selon les statistiques, "le nombre de disparitions classées comme inquiétantes par la police, susceptibles d'être criminelles ou mettant en danger la vie de la victime a franchi pour la première fois, toutes catégories confondues, la barre des 10.000 (10.846) l'année dernière"...."500 mineurs ont disparu de cette manière, dont 304 dans des cas où des crimes sont soupçonnés". "La plupart des affaires, 247, ayant été résolues, 77 enfants figuraient toujours à ce titre dans le Fichier des personnes recherchées le 1er janvier dernier, compte tenu des cas en souffrance des autres années, a-t-il dit."
Pourtant, il ne faut pas mélanger 2 choses differentes :
> La criminalité ordinaire, helas banale, même si trop frequente,
> et la corruption (montrée par le film de Tavernier) et/ou la complicité, sinon la grave responsabilité d'agents d'un Etat, lorsqu'ils sont melés dans des crimes aussi odieux, (qui frisent, parfois, le "terrorisme d'Etat"), pex. en Turquie, ou ailleurs.
Certes, cette corruption et criminalité existe, au film de Tavrenier, même auprès de quelques policiers et/ou officiels publics locaux, mais l'Etat fédéral semble innocent et allié des victimes. Idem en France et autres pays-membres de l'UE.
Ainsi, il vaut mieux ne jamais risquer de confondre une criminalité ordinaire de la societé civile, avec un "terrorisme d' Etat", comme pex. le notoire "décret de la nuit et du brouillard - "Nacht und Nebel" du régime NAZI, l' atrocité duquel on ne saurait jamais banaliser !
Il est vrai que des crimes sur "personnes disparues" peuvent toucher même des gens vivant aux pays en paix, developpés et démocratiques.
Mais, en ce cas, les responsables sont des criminels ordinaires de la société civile, et l' Etat aide vraiment les victimes à élucider la plupart des cas, (V. pex. les statistiques en France), et à trouver et punir les criminels.
Par contre, dans le cas du film de Tavernier et du livre de Burke, il y avait un certain "brouillard", dû à la corruption et criminalité d'un pétit nombre de policiers et officiels locaux dévoyés, (demasqués par des policiers nationaux et honnets).
Enfin, les cas de la Turquie et autres Etats systématiquement condamnés par la CEDH pour plusieurs "disparitions forcées" dans des circonstances qui soulèvent des doutes sur leurs agents publics, comme les cas des ex-Dictatures d'Amerique Latine soutenus par les Etats Unis de l'époque Kissinger, denoncés dans le film de Costa Garvras "Missing", ainsi que le "terrorisme d'Etat" de l'atroce pratique dite "de la nuit et du brouillard" par l' ex-régime NAZI, sont, evidement, extremement graves, et le principal problème à combattre.
Les citoyens de l'UE devraient être assurés aujourd'hui que des crimes aussi graves n'ont pas de place au coeur de l'Europe !
