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Author Topic: Chypre:56%"démissione Cristofias"! Partis+Manifestants dénoncent+veulent rupture  (Read 3663 times)
3Pierre
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« on: July 25, 2011, 01:08:01 AM »

Chypre: 56 % pour la démission de Christofias, la responsabilité duquel est dénoncée par Partis + Manifestants, qui démandent 1 "rupture"



L' "isolation" du président Christofias, la démission duquel est souhaitée par 56% des citoyens, comme confirme un Sondage publié ce dimanche, fait la "Une" de la Presse à Chypre.

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La plupart des Partis politiques dénoncent ses "graves responsabilités" au sujet tant de la stagnation des pourpalers et des exigences provocantes de la Turquie sur la question politique de Chypre, que pour une explosion mortelle de munitions melées dans une affaire de transport intercepté entre Iran et Syrie, qui a détruit en même temps la meilleure centrale électrique du pays.

Cela fait suite au début d'une vague de manifestations Populaires massives et actives, sans précedent dans l'Histoire du pays, qui souleva les questions de sa demission et condamnation, tout en fustigéant Corruption, Népotisme, et même certaines methodes oppressives rappelant une "Chunta" militaire antidémocratique, notamment en matière d'expression collective et individuelle, liberté de la presse, transparence de la gestion des services publics de l'Etat, etc., (comme denonca un fameux Panel assimilant la "Chunta 2008-2011" à Chypre à celle des ex-colonels en Grèce entre "1967-1974", ainsi qu'un slogan-favori des manifestants)....
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Après un récent sondage du journal large public "Phileleftheros" (centriste) qui revela pour la 1ère fois que quelques 39% des citoyens considèrent Christofias responsable de ce qui est arrivé et démandent sa démission, en même temps que 38% pensent que l'ensemble du Gouvernement doit demissioné; maintenant, le journal "Simerini" (centre-droite) publie un nouveau sondage qui confirme qu'une large Majorité absolue de 60% des citoyens souhaitent sa démission.
 
Car, en même temps, environ 50% et 55% des citoyens, (contre seulement 29% et 34% respectivement), ne croient pas à l'efficacité d'autres procedures, ad hoc ou pénales, pour trouver toute la vérité et sanctioner les responsables, (surtout après que M. Christofias
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Parmi les partis politiques de l'île, selon des synthèses publiés à l'internet et vérifiées, le président du plus grand parti de l'opposition chrétiene-démocrate/PPE du DHSY, Nikos Anastassiades, dénonce la "pleine, entière, totale" et "extremement grave" "responsabilité politique" de Christofias pour l'explosion mortelle et destructrice, and observe que sa démission, désormais, "va de soi", tandis que sa gestion de la question politique de Chypre a amené à une "stagnation" et à une Turquie "sans vergogne", comme il est apparu dans un sommet avec le SG de l'ONU à Genève recement, suivie des declarations provocantes du prémier-ministre turc M. Erdogan lors de sa visite aux térritoires occupées de Chypre.

Le nouveau Président du Parlement chypriote, Giannakis Omirou, président aussi du parti EDEK (qui a déjà quitté la coalition gouvernementale), appela Christofias à "réconnaître" et "assumer" sa "sérieuse responsabilité politique", qui est "archi-évidente", et pour qu'on établisse, "très vite", aussi "des responsabilités pénales", afin de rétablir la confiance du Peuple aux institutions. Il dénonce, en même temps, "la faillite totale" de sa "gestion erronée de la question Chypriote pendant les 3 dernières années" (2008-2011) par Christofias. Il lance aussi un appel "urgent" pour une "rénaissance fondamentale" de l' Etat, ainsi qu'un "nécessaire, aujourd'hui", "changement de stratégie" à la question nationale du pays. Il salua, en plus, "les mobilisations spontanées de notre Peuple, qui expriment, de manière authéntique et originale, la démande pour que toutes les responsabilités soient assumées, pour une épuration et pour que justice soit rendue".

Le secrétaire géneral du parti DHKO (divisé sur sa position par rapport au gouvernement, dévenu minoritaire), Kyriakos Kenevezos, demande, dans une lettre écrite réndue publique, le départ immédiat de son parti de ce qui reste encore de la coalition gouvernementale, afin d' "arrêter à soutenir Christofias", pour qu'il ne trouve plus d' "alibi" pour sa politique qui a fait "faillite", avec une "gestion Criminelle" qui "a mené à la catastrophe" de facon "qui crève les yeux" (évidente). Seulement cela pourrait "l'obliger" à "reflechir" sur ses responsabilités et d'accepter une "rupture" politique nécessaire, comme il dit.

Le président de l' EUROCO ("parti européen"), Demetres Syllouris, (le 1er à quitter l'ex-coalition gouvernementale), constate que d n'est plus acceptable par les citoyens, et devrait démissioner pour le bien du pays. En même temps, il propose de former un Gouvernement d' extreme urgence nationale. Parallelement, sur la question politique de Chypre, comme il a constaté après la réunion du Conseil National du pays, la situation est "très dangereuse", et "un changement de stratégie est nécessaire dans peu de temps", autrement la tendance est "catastrophique".

Les "Verts"/Ecologistes, (qui ont aussi quité l'ex-coalition gouvernementale, dévenue minoritaire), observent que "la majorité du Peuple démande la démission du président Christophias", et, par conséquent, "son maintien .. à la présidence ne peut plus être toléré" désormais. "Le système politique qui nous gouverne a fait faillite, a améné la question politique de Chypre dans un gouffre sans fin, l' économie vers la catastrophe, et le Peuple vers la division et le désespoir, (et) ne peut plus changer ...par lui-même". C'est pourquoi "on a bésoin des changements radicaux et des ruptures", disent-ils.

Quant à un nouveau pétit parti, ELAM (nationalistes : sans député), ils ne pensent, certainement, même pas à soutenir Christofias du tout, et l'on pourrait poser des questions similaires sur presque 21% des inscrits aux élections de juin 2010, qui n'ont pas voté, (malgré la nature obligatoire du vote à Chypre), ...doublant le nombre des abstentionistes pour la 1ère fois dans l' histoire du pays, surtout des jeunes, les plus nombreux parmi les manifestants...

Car, tout cela fait suite à une grande vague, sans précedent, de larges manifestations massives de citoyens de tous bords, âges ou condition sociale, qui se concentent par dizaines de milliers (quantités exceptionelles pour la pétite Chypre) chaque soir jusqu'à maintenant à une place dévant le palais présidentiel (ancien gouvernorat datant de l'époque du colonialisme britanique, comme le père d'un soldat tué à l'explosion du 11 juillet rapella aux manifestants), chantant comme slogan favori  : -"Christofias, démissione !", "les assassins doivent être punis", "on ne veut plus des politiciens qui trahissent (le peuple)", "justice !", etc.



Ainsi, comme il a souligné la personalité officielle no 2 du pays : le nouveau président du Parlement, Gianis Omirou (v. en haut), "le moment d'assumer ses responabilités est vénu", (sous-entendu, pour que Christofias démissione).

Mais, selon le porte-parole de M. Christofias, Stefanos Stefanou (un individu controversé, souvent arbitraire, qui n'a connu rien d'autre que son parti ex-communiste AKEL, après des brèves études en Bulgarie de l'époque soviétique), au contraire, ... "ce n'est pas un moment pour démissioner", comme il insista, pour garder son job...

Pourtant, en déhors de la pression du Peuple, des Partis politiques, et de la majorité du Parlement (Chypre a un système constitutionel proche de la séparation des pouvoirs quasi-absolue des USA), ajoutée aux critiques et révélations quotidiennes des Médias, suite, aussi, à divers autres Scandales récents de corruption, népotisme, abus, autoritarisme, etc., selon la Constitution chypriote, si M. Christofias insiste à ne pas démissioner, il pourrait être obligatoirement "Suspendu" de ses fonctions, à partir même de l'ouverture éventuelle d'une procédure d'enqête à son encontre pour "n' importe quel délit infamant ou déshonorant",

 (AVANT même la conclusion d'une telle procédure pénale par la Haute Cour de Justice, qui pourrait, s'il est condamné, l'obliger à "perdre" définitivement ses fonctions, ménant à l' élection d'un nouveau président de Chypre dans 45 jours : un mois et démi, au plus tard).

C.a.d. quelque chose d' équivalent, mutatis-mutandis, au célèbre "Impeachement" américaine, où le Congrès des Etats Unis a obligé l'ex-président Nixon à démissioner, parce qu'il était soupconné de mentir sur la question à savoir s'il connaissait, ou pas, le fait qu'on avait mis des micros pour espioner les bureaux de l' opposition (affare "Watergate"), tandis que l'ex-président Bill Clinton avait été severement pressuré pour découvrir s'il mentait, ou pas, lorsqu'il niait les soupcons d'avoir eu des rélations sexuelles avec une employée de la Maison Blanche, même pendant son travail, (etc).

Autres examples, plus récents mais assez différents, sont ceux de l'ex-président de l'Allémagne (fonction plustôt symbolique), Hoerst Koehler, (une personalité asses integre, mais sensible aux feroces critiques qu'avait declenché dans les Médias en 2010 une de ses déclarations controverséee sur l' Afghanistan), ou de l'ex-président d'Israel, obligé  par le Knesset à démissioner, accusé d'affaires de femmes (qu'il dénonce encore aujourd'hui comme un "piège"), etc.

Autrement dit, des cas tous, manifestement, beaucoup plus "légers" et comparativement anodynes, que les agissements par contre assez graves, que les manifestants, les partis politiques, les Médias et la majorité des citoyens reprochent à M. Christofias, qui cherche désesperement à tenter de donner, avec tout moyen, au moins l' impression (même fausse) de rompre son isolément...

Plusieurs décisions politiques d'exceptionelle importance ont déjà été annoncées comme imminentes à Chypre, à plusieurs niveaux différents, à partir du mercredi, 27 juillet.

Entre temps, ce qui compte, pour l'urgence évidente, c'est de bien savoir distinguer les questions essentielles, stratégiques, qui concernent l''ensemble de l' Europe, de celles qui sont liées seulement avec M. Christofias, et de réussir d'y frayer un chémin juste et efficace, sans laisser aucun de ses accolytes, notoirement dénoncés de tout part comme souvent népotistes et/ou ripoux, de provoquer aucun dommage irrémediable de plus.
« Last Edit: July 25, 2011, 01:09:44 PM by 3Pierre » Logged
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